Quatrième de couverture
Le 17 avril 1975, les Khmers rouges prennent Phnom Penh et donnent l'ordre d'évacuer la ville. Malay, qui vivait jusque-là une enfance heureuse avec ses huit frères et soeurs, est déporté avec toute sa famille et des centaines de milliers de citadins. Sur la route jonchée de cadavres qui le mène en exil, il comprend mal ce qui est en train de se passer: il n'a que neuf ans.
Commence alors la longue descente aux enfers de la "rééducation rurale": cinq années d'errance, de répression et de souffrances au cours desquelles Malay va perdre presque tous ses proches. De sa voix poignante d'enfant, il raconte la famine organisée, la maladie, le travail forcé, même pour les garçons de son âge, dans des chantiers dédiés à l'édification délirante d'un "Kampuchéa démocratique"- le prix en fût-il la destruction du peuple cambodgien. Il dit la désagr&gation des liens sociaux devant la misère et les morts successives. Et sa solitude quand, après la mort de ses aînés, il devient, à 12 ans, chef de famille. Brutalement arraché à l'enfance, pris dans la tourmente de la déshumanisation, Malay lutte jusqu'au bout pour rester vivant et humain. Cette force admirable irradie son témoignage, et rappelle de façon bouleversante que, trente ans après, les tortionnaires khmers rouges n'ont toujours pas été jugés pour leurs crimes, em^^echant la réconciliation de tout un peuple.
Opinion
Je crois qu'il n'y a pas grand chose à dire de plus que ce que ne fait la quatrième de couverture. Ce thème des khmers rouges est somme toute fort peu connu, en tout cas de ma part. Et cela fait toujours aussi mal, cela touche toujours autant de savoir que quelque part dans le monde, des gens ont souffert au nom d'un idéal. On comprend, on pressent l'hébétude, l'inutilité de tout ça, la volonté fondée sur une chimère mais une volonté qui peut déplacer des montagnes au prix de nombreuses vies. On pressent aussi la volonté des hommes victimes de cette chimère, leur volonté de vivre coûte que coûte, malgré la douleur et l'incompréhension. Ce livre est écrit avec des mots simples mais qui expriment tellement bien ce qu'a pu endurer ces gens. Dernière chose, à chaque fin de chapitre, on a la larme à l'oeil, parce qu'on sait que la fin de ce chapitre signifie l'annonce de la mort de quelqu'un de proche de Malay.
Vraiment, à lire!
Le 17 avril 1975, les Khmers rouges prennent Phnom Penh et donnent l'ordre d'évacuer la ville. Malay, qui vivait jusque-là une enfance heureuse avec ses huit frères et soeurs, est déporté avec toute sa famille et des centaines de milliers de citadins. Sur la route jonchée de cadavres qui le mène en exil, il comprend mal ce qui est en train de se passer: il n'a que neuf ans.
Commence alors la longue descente aux enfers de la "rééducation rurale": cinq années d'errance, de répression et de souffrances au cours desquelles Malay va perdre presque tous ses proches. De sa voix poignante d'enfant, il raconte la famine organisée, la maladie, le travail forcé, même pour les garçons de son âge, dans des chantiers dédiés à l'édification délirante d'un "Kampuchéa démocratique"- le prix en fût-il la destruction du peuple cambodgien. Il dit la désagr&gation des liens sociaux devant la misère et les morts successives. Et sa solitude quand, après la mort de ses aînés, il devient, à 12 ans, chef de famille. Brutalement arraché à l'enfance, pris dans la tourmente de la déshumanisation, Malay lutte jusqu'au bout pour rester vivant et humain. Cette force admirable irradie son témoignage, et rappelle de façon bouleversante que, trente ans après, les tortionnaires khmers rouges n'ont toujours pas été jugés pour leurs crimes, em^^echant la réconciliation de tout un peuple.
Opinion
Je crois qu'il n'y a pas grand chose à dire de plus que ce que ne fait la quatrième de couverture. Ce thème des khmers rouges est somme toute fort peu connu, en tout cas de ma part. Et cela fait toujours aussi mal, cela touche toujours autant de savoir que quelque part dans le monde, des gens ont souffert au nom d'un idéal. On comprend, on pressent l'hébétude, l'inutilité de tout ça, la volonté fondée sur une chimère mais une volonté qui peut déplacer des montagnes au prix de nombreuses vies. On pressent aussi la volonté des hommes victimes de cette chimère, leur volonté de vivre coûte que coûte, malgré la douleur et l'incompréhension. Ce livre est écrit avec des mots simples mais qui expriment tellement bien ce qu'a pu endurer ces gens. Dernière chose, à chaque fin de chapitre, on a la larme à l'oeil, parce qu'on sait que la fin de ce chapitre signifie l'annonce de la mort de quelqu'un de proche de Malay.
Vraiment, à lire!
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