Jean-Laurent Caillaud- Se croiser sans se voir

Quatrième de couverture

" Vous qui passez devant cet immeuble, ayez une pensée pour Frédéric. Il est mort pour vous. Le 21 août 1943. Il avait 19 ans. C'était mon meilleur ami. Il voulait faire le tour du monde après la guerre. Il n'a pas pu. " Accroché par un inconnu à une plaque commémorative du boulevard Saint-Michel, ce message intrigue les passants. Un échange épistolaire s'instaure bientôt entre Emma, une jeune femme du quartier, et Louis, l'auteur de la lettre. Tous deux apprennent à se connaître sans jamais se rencontrer, tandis qu'Emma remonte le fil de l'histoire pour comprendre qui se cache derrière ce mystérieux correspondant. Leur dialogue se transforme en une véritable chaîne humaine au fil des fleurs et lettres déposées par d'autres passants : un général à la retraite, un collégien, un touriste allemand, un couple d'étudiants... Le puzzle s'assemble ainsi jusqu'à sa conclusion, aussi simple qu'émouvante.

Opinion

Certes, ce livre se lit avec une facilité déconcertante, on se laisse bercer par ses lettres courtes échangées entre personnes qui ne se connaissent même pas.
Certes, on est "bouleversé" (le mot est un peu trop fort à mon goût) par ce qu'a vécu ce jeune homme qui était plus jeune que nous mais on est aussi "ému" face à cette chaîne qui se forme autour de cette plaque commémorative.
Mais quand on sort de ce livre, il y a un goût de trop peu, un goût de j'aurais-aimé-ressentir-plus-de-chose.
Ce livre est simple et même trop simple.