Quatrième de couverture
Merdre. Ubu, monument de la dramaturgie française, s'ouvre sur ce juron étonnant qui trouve ses origines dans l'esprit moqueur d'un lycéen rennais. Jarry n'a en effet que quinze ans lorsqu'il compose, dans la veine des gestes médiévales, cette pièce aux accents de grosse farce. Ubu, héros de troisième ordre qui synthétise à lui seul tous les travers humains possibles, devient roi de Pologne par un régicide grotesque. Son règne, sa déchéance et les savoureux dialogues qu'il échange avec la mère Ubu, manière de Lady Macbeth, la dimension tragique en moins, constituent les cinq actes de cette pièce conçue à l'origine comme un spectacle de marionnettes. Ubu roi, satire universelle de la stupidité et de la vulgarité, est peuplé de personnages types. Malgré son trait exagérément appuyé qui donne au tout l'aspect d'une blague de potache, cette pièce constitue une véritable aventure créatrice pour son jeune auteur, désormais identifié à son personnage légendaire. Première d'une série de pièces et de textes mettant en scène le Père Ubu, cette facétie, réappropriation de grands textes et invention d'un langage propre, suscita un tollé lors de sa première représentation en 1896.
Opinion
Encore une pièce lue pour le cours d'auteurs. C'est évidemment très différent de Racine et Molière, le langage est moins soutenu, l'histoire est burlesque. Tous les personnages ressemblent à des marionnettes (dixit ma prof et je la rejoins sur ce point là). Si vous voulez lire Ubu roi, armez vous de votre esprit absurde, parce que c'est ça qui règne dans toute la pièce, du point de vue de l'histoire et du langage. Au final, j'ai apprécié cette pièce dans laquelle on ne se pose pas de questions.
Merdre. Ubu, monument de la dramaturgie française, s'ouvre sur ce juron étonnant qui trouve ses origines dans l'esprit moqueur d'un lycéen rennais. Jarry n'a en effet que quinze ans lorsqu'il compose, dans la veine des gestes médiévales, cette pièce aux accents de grosse farce. Ubu, héros de troisième ordre qui synthétise à lui seul tous les travers humains possibles, devient roi de Pologne par un régicide grotesque. Son règne, sa déchéance et les savoureux dialogues qu'il échange avec la mère Ubu, manière de Lady Macbeth, la dimension tragique en moins, constituent les cinq actes de cette pièce conçue à l'origine comme un spectacle de marionnettes. Ubu roi, satire universelle de la stupidité et de la vulgarité, est peuplé de personnages types. Malgré son trait exagérément appuyé qui donne au tout l'aspect d'une blague de potache, cette pièce constitue une véritable aventure créatrice pour son jeune auteur, désormais identifié à son personnage légendaire. Première d'une série de pièces et de textes mettant en scène le Père Ubu, cette facétie, réappropriation de grands textes et invention d'un langage propre, suscita un tollé lors de sa première représentation en 1896.
Opinion
Encore une pièce lue pour le cours d'auteurs. C'est évidemment très différent de Racine et Molière, le langage est moins soutenu, l'histoire est burlesque. Tous les personnages ressemblent à des marionnettes (dixit ma prof et je la rejoins sur ce point là). Si vous voulez lire Ubu roi, armez vous de votre esprit absurde, parce que c'est ça qui règne dans toute la pièce, du point de vue de l'histoire et du langage. Au final, j'ai apprécié cette pièce dans laquelle on ne se pose pas de questions.
1 traces de vous:
Je l'ai lu y a quelque année, j'ai vraiment beaucoup aimé :)
Mais faut s'accrocher pour entrer dans ce monde très très spécial.
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